L’édito

  Une image vaut mille maux/mots 

Peut-être êtes-vous de ceux que le mot dictée tétanise et renvoie aux heures terribles d’école primaire où vous recherchiez, sans jamais vraiment l’atteindre, le sans-faute sur la copie à carreaux.

Par Laurence Rousseau, publié le 16/05/2023 à 17:02, mis à jour le 16/05/2023 à 17:02.

Bescherelle / Brainsonic
© Bescherelle / Brainsonic

Depuis, peut-être avez-vous lâché du lest côté grammaire et syntaxe, en vous disant qu’après tout, personne n’est à l’abri d’une faute de français, cette langue si difficile à maîtriser. A l’heure du tout image, il n’y a qu’à faire défiler une timeline Instagram ou Twitter pour constater que même un simple commentaire peut être truffé de fautes. Et puis après tout, les correcteurs orthographiques ne manquent pas pour nous remettre les points sur les i. 

Sauf que l’orthographe participe de la vie sociale et de la bonne compréhension du monde. Ce que nous rappelle fort à propos la campagne de l’agence Brainsonic pour Bescherelle, couronnée mardi soir du Grand Prix des trophées COM-ENT. Une campagne qui souligne également que l’IA, cette bête assoiffée de contenus, doit être nourrie avec du bon grain, au risque de recracher à jamais des textes garnis de coquilles ou bien des images absurdes.

Pour ne pas jeter un peu trop vite l’orthographe avec l’eau du bain technologique, on peut également sortir le sujet de son cadre habituel. Passer du scolaire au jeu ou au divertissement par exemple. A la manière de l’agence ubi bene qui se prépare à l’organisation de la plus grande dictée du monde le 4 juin prochain. 1 700 participants, en configuration classe évidemment, sur les Champs-Elysées, lors de la piétonnisation mensuelle de la plus belle avenue du monde. Un beau défi événementiel pour la valorisation de la langue française, notre patrimoine commun.

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