L’édito

Reboutonnons-nous mentalement !

Morosité en cette soirée du 25 novembre dans les allées du salon Heavent. Le secteur événementiel s’y retrouvait pour chasser des esprits les 18 derniers mois et confirmer la relance de l’activité. C’était sans compter l’annonce de la 5e vague épidémique et l’apparition de ce nouveau variant au petit nom évocateur d’un grand groupe média international. Pas idéal pour les marques d’avoir un nom décliné de l’alphabet grec en ces temps de Covid…

Par Laurence Rousseau, publié le 01/12/2021 à 17:20, mis à jour le 01/12/2021 à 17:21.

Reboutonnons-nous mentalement !
© Sanmeet Chahil - Unsplash

Aux détours d’Heavent donc, les professionnels évoquaient déjà les annulations ou reports d’événements intervenus dans la journée de la part d’annonceurs qui déjà tergiversaient à confirmer leurs options. Confirmation de tendance hier avec un communiqué de presse du collectif Traiteurs de France indiquant qu’en une semaine, ce sont 430 réceptions qui ont été annulées, pour un chiffre d’affaires équivalent à 6,9 millions d’euros. Une paille ! De quoi donner du vague à l’âme à une chaine de valeurs qui, faute d’avoir beaucoup de visibilité sur 2022, voyaient néanmoins le bout du tunnel.

La semaine précédente était de bon augure pourtant pour la profession. Sur le Salon des Maires et des Collectivités Locales, l’Union Française des Métiers de l’Evénement (Unimev) présentait son Livre Blanc et ses 20 propositions pour accompagner la relance économie. Du grain à moudre pour alimenter les réflexions des élus de la République – rencontres professionnelles et territoires notamment - et des candidats à la Présidentielle de 2022. Cette même Unimev qui saluait 5 jours plus tard le volontarisme du gouvernement et son Plan de reconquête touristique, dont certaines mesures sont spécifiquement fléchées en direction de l’activité événementielle.

En ces temps frisquets, soyons effectivement vigilants mais pas irréfléchis.  Reboutonnons-nous certes physiquement mais aussi mentalement sans céder à la peur panique. Nous avons su collectivement gérer la situation épidémique sans vaccin, aussi ne passons pas à pertes et profits tous les efforts consentis jusqu’à présent.

 

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